CHARLIE AKBAR ! Par CheriBibi, le 9 janvier 2015

Qui a peur d’un dessinateur ? Tu le mets dans un coin avec des feuilles et un feutre, il s’amuse pendant des heures sans que n’lui vienne l’idée de te taxer ton goûter. Alors même si les caricaturistes salafistes ont l’air assez rares, faut vraiment être un foutu lâche fini à la pisse doublé d’un abruti hors catégories pour répliquer au papier par l’acier. Le ridicule tue. Et son frangin suit. Salopards.

Puis franchement, évoquer un prétexte religieux pour massacrer le monde, c’est d’un commun… Y’a qu’à ouvrir un livre d’histoire, un atlas géopolitique ou n’importe quel journal à la con pour voir que toutes les confessions le font ou l’ont déjà fait. Du moins certains individus et/ou gouvernements se revendiquant de telle ou telle marque de prophète, messie ou godiche qui trust. Résultat des courses-poursuites, la publicité comparative du panel de foi grave se transforme en « choc des civilisations » par la magie d’analystes constipés et/ou intéressés. Sans compter les nombreux confrères des humoristes assassinés qui ne trouvent rien de mieux que de dessiner nos regrettés indélébiles athées dans les nuages d’un paradis bien catho… Même pas encore enterrés qu’ils ont déjà de quoi se retourner dans leur tombe !
Ouais, si l’émotion ne prenait pas autant à la gorge, il y aurait peut-être beaucoup plus à dire sur le traitement politico-médiatique en cours que sur l’implacable imbécilité fasciste de cette boucherie loin d’être halal (contrairement à ce que les assassins eux-mêmes semblent croire et vouloir faire croire). Le premier prix revient sans trop de surprise au culot innommable de la pitoyable Lepen proclamant son étron national « seul mouvement politique qui n’a aucune responsabilité dans la situation actuelle » (sic)… Mais beaucoup d’autres ne sont pas en reste d’hypocrisie et les louanges revêtent souvent des accents forcés d’amnésie.*

Pour ma part, tout en adressant à la rédaction et aux proches nos sincères condoléances et notre soutien au nom de la modeste revue qui est la nôtre, je ne passerais pas la brosse à reluire « post-mortem » à Charlie Hebdo. Si la même horreur était arrivée à un autre journal beaucoup plus à droite, il est fort probable que j’eusse pareillement pris le métro illico pour affirmer, place de l’Opéra, « Je suis Figaro ». Même si ça n’aurait probablement pas fait aussi mal au cœur (du moins pas complètement dans le même sens)…
La nouvelle m’a sonné –comme toi sans doute–, la glotte s’est nouée (elle l’est restée), les larmes sont montées… Mais était-ce dû au nombre de morts (on nous balance tellement de chiffres effarants toute l’année que ça en devient abstrait) et à la proximité du crime ? À la symbolique de l’acte ? À l’identité présumée des coupables ou plutôt à celle, tellement familière, d’une partie des victimes ?
Comme beaucoup, j’ai grandi avec les dessins de Wolinski et Cabu (et Willem et Siné, vétérans toujours vivants !) puis acheté Charlie dès sa ressortie du cul de La Grosse Bertha en 92… jusqu’à ce qu’il me tombe progressivement des mains dans le ruisseau. La faute à Val, au récurrent mépris condescendant pour le populo, au soutien aux bombardements de l’Otan, au Oui à la Constitution européenne, aux évictions (Lefred Thouron, Siné…), à la promo d’une décroissance de mes deux. Mais pas que. Malgré de jouissives fulgurances, le fonds de commerce l’emportait de plus en plus sur la pertinence. D’où l’impression de relire la même chose indéfiniment, en moins bien, à l’instar du Beauf de Cabu dans Le Canard ou du Pif d’Arnal dans L’Huma. Et puis peut-être parce que justement je suis athée, l’obsession religieuse du journal m’emmerdait. Y’a davantage de curés enrobés, de rabbins à frisettes et de femmes en burka dans les pages de Charlie que dans ma vie, ma cité, mon quartier excentré… Des thèmes rabâchés et bien peu inspirés aboutissant à se faire traiter « d’islamogauchistes » par des journalistes censément « de notre côté » quand on osait souligner la systématique stigmatisation raciste subie par les musulmans français. Taper sur toutes les religions, toutes les sortes de cons, bien sûr, mais quand ça revient à sempiternellement enfoncer les mêmes faciès contrôlés, les mêmes « sous-citoyens » enfants d’immigrés aux droits déjà amplement bafoués, ça commence grave à puer (l’ex-collaborateur de Charlie, Olivier Cyran, l’expliquait très clairement en 2013 dans une lettre ouverte à Charb dont, hélas, des passages prennent aujourd’hui une connotation assez peu appropriée au drame).
Et puis merde, la religion est certes l’opium du peuple, mais l’immense majorité des croyants de toute obédience s’enfume la tête sans –trop– faire chier les fumeurs passifs. Quant aux accros qui se piquent d’être des cracks de l’héro intégriste, ils restent minoritaires… ce qui n’enlève dramatiquement rien à leur dangerosité lorsqu’ils en ont davantage dans le chargeur que dans le cerveau. On l’a notamment vu en 2011 à Oslo et, mercredi, dans les locaux de l’hebdo.

C’est dur à exprimer, putain d’merde, ce sentiment de déchirement et de néant soudain plus fort qu’on ne l’aurait imaginé (mais comment aurait-on pu l’imaginer en fait ?). Si Charlie avait mis la clef sous la porte pour X autres raisons, j’en aurais rien eu à cirer vu que ça fait longtemps que je retrouve ailleurs –notamment dans CQFD– ce que j’y cherchais auparavant (à part Willem). Mais là, de cette façon là, c’est juste pas possible, pas croyable et encore moins tolérable. Charlie Hebdo ne s’arrêtera pas par le crime !
D’autant moins que, soudain, les proprios de l’information française viennent de se rappeler où trouver plein de bon pognon public dont la presse indépendante –Charlie compris– n’a semble-t-il jusqu’ici jamais entrevu la couleur.
Reste que je me sentais pas « à l’aise » au rassemblement spontané place de la République (35 000 personnes selon l’AFP, 3000 selon Al-Qaida). L’impression diffuse d’être paumé dans une foule socialement monochrome. Amélie Poulain qu’a du chagrin. Pour le coup, j’aurais aimé y rencontrer des barbus qui ne soient pas hipsters. Comme chez moi quoi. Autant dire que je pense pas réussir à faire un bon client pour « l’union nationale ». Je peux rire de tout, mais pas avec tout le monde. Pareil quand je pleure.

mort de rire2 (image de Gérard Paris-Clavel)

* À part le CAC 40 qui, en bondissant de 3,59% jeudi matin (ça a le mérite d’être très clair), montre que le Capital n’en a absolument rien à foutre de la liberté d’expression et se porte même mieux sans, merci : « L’attentat n’a pas eu lieu dans un aéroport ou dans le métro. Il ne remet pas en cause l’activité dans le secteur des transports et ne devrait pas créer dans l’opinion un choc pouvant pénaliser les ventes au détail, comme lors du 11 septembre », explique Christian Parisot, consultant chez Aurel BGC, selon Le Monde.fr

18 commentaires | Ajoutez le vôtre

  1. Adé - 9/01/2015 à 11:10

    Le vieux débris que je suis,( bon allez, y parait que j’ai de beaux restes..) est aussi mal à l’aise avec toutes ces louanges et ces bouches en cul de poule qui caquettent en coeur(vas-y répète-le à toute blinde pour voir!). En effet, ici, dans la charmante cité de Béziers, voir tous ces trous de balle (décidément..) réunis autour de not’bon Ménnard de maire(de) revendiquer la liberté d’expression tout en dégueulant sa diatribe xénophobe ..Y’a comme qui dirait un coincement quelque part..Ok, il a été sifflé quand même, mais bon, le tonitruant rat Zemmour a été accueilli ici récemment en grande pompe (quatre par trois en ville et tout) sans que ça perturbe plus que ça, suivi de près, fleur de lys à la boutonnière, par l’inégalable baudruche De Villiers tout aussi bien reçu..Non, décidément, je suis pas Charlie..Bien à toi camarade!!

  2. CheriBibi - 9/01/2015 à 17:58

    Sur le traitement médiatico-politique actuel et l’usage (jamais innocent) des terminologies rabâchées, d’autant plus graves à l’heure où se multiplient les actes racistes qui sont moins des « réactions à vif » que le résultat d’un sentiment d’impunité entretenu, lire http://paris-luttes.info/charlie-le-bal-des-vautours-2399
    Pour autant, soyons très nombreux dimanche dans la rue afin de minoriser la présence inévitable des hypocrites professionnels !

  3. José - 9/01/2015 à 18:39

    Bravo pour cet article, t’as su y mêler ressenti et analyse pertinente, ce qui n’est pas évident à chaud – ça fait du bien à lire ! Je comprends tous ceux qui ont un attachement historique et affectif à ce journal, ça doit faire bien mal. Ce n’est pas mon cas, jamais été fan étant jeune. Pour ma part, je serai incapable de dire « je suis charlie hebdo » comme je serais incapable de dire « je suis national hebdo » – dur de s’identifier à un torchon et de le promouvoir. J’ai l’impression que la fRance entière est en train de dire « Je suis islamophobe ». Un bon article ici aussi – http://quartierslibres.wordpress.com/2015/01/07/ca-faisait-longtemps-que-charlie-hebdo-ne-faisait-plus-rire-aujourdhui-il-fait-pleurer/#comments – et un autre d’Alternative libertaire http://lesilencequiparle.unblog.fr/2015/01/07/charlie-hebdo-la-tristesse-et-la-colere-alternative-libertaire/ – qui, comme le tien, savent que l’émotion et l’analyse ne sont à mêler qu’avec précaution… Comme je l’écrivais tantôt à des amis, on voit bien là les fameuse phases du deuil, en VF – le choc, la tristesse, la colère, la ratonnade.

  4. Kolonel Sponz von Breizmattazz - 10/01/2015 à 1:03

    pas mieux… <3

  5. Mehdi - 10/01/2015 à 1:52

    Article brillant, merci!

  6. Caplan - 10/01/2015 à 10:31

    Merci pour ce papier que j’aurais aimé écrire. En fait, ce qui m’a le plus révulsé, c’est qu’on avait assassiné froidement le papa du Grand Duduche: Cabu. Il faut dire que je suis de la génération qui a appris à lire des bandes dessinées dans Pilote.

    Tu as très bien exprimé le fond de ma pensée à ce moment-là: “Alors même si les caricaturistes salafistes ont l’air assez rares, faut vraiment être un foutu lâche fini à la pisse doublé d’un abruti hors catégories pour répliquer au papier par l’acier. Le ridicule tue. Et son frangin suit. Salopards.”

    Après Pilote, j’ai été fasciné par le Hara-Kiri de Choron et Cavanna. Au temps où la bêtise et la méchanceté avaient leurs lettres de noblesse. Mais pour le reste, et je suis entièrement d’accord avec ton analyse et avec celle d’Olivier Cyran que tu mets en lien à propos de Charlie Hebdo.

    Et maintenant, je suis là comme un con à pleurer de tristesse sur la dépouille mutilée de Cabu en même temps que je pleure de rage en assistant au Grand Festival de la Récup’. Fait chier.

  7. Monet - 10/01/2015 à 10:39

    Point de vue partagé. Merci pour cet article.

  8. Matéo - 10/01/2015 à 11:39

    Ah toi rescapé de la mort qui tue, d’abord bonne année mon nez… et puis merci pour ton texte qui nous fait du bien là où on trouve pas trop les mots.
    Bibise

  9. vita - 10/01/2015 à 12:03

    great article!!

  10. Christiana - 10/01/2015 à 13:36

    Merci! Je me suis sentie un peu seule parmi toutEs ces Charlies, un vague sentiment d’exclusion imminente pour liberté d’expression (« je ne suis pas Charlie », par ex.) pointait….
    Une rassurante découverte: d’autres pensent dans un sens que je comprends, déjà, mieux.

  11. Kalem - 10/01/2015 à 15:52

    Merci pour cet article !

    Valérie T.

  12. Iris - 10/01/2015 à 15:53

    Dommage ! Quel dommage de te sentir aussi peu concerné par la mobilisation actuelle..
    Charlie Hebdo se devait de continuer sur la même ligne, après (faut-il le rappeler??) des menaces officielles et réitérées de mort.. Ils n’avaient tout simplement pas le choix, lâcher même un peu, se ranger du côté des « oui mais », se laisser prendre sournoisement par l’autocensure, c’était ouvrir la porte à la censure tout court !
    Moi non plus je ne l’achetais plus depuis longtemps, moi aussi je pouvais trouver leurs dessins d’un mauvais goût désolant ou pauvrement provocateur, mais il continuait à exister, au nom de cette liberté trop souvent attaquée içi et ailleurs..
    La nouvelle a fait l’effet d’un coup de poing à l’estomac à bon nombre d’entre nous…En frappant les dessinateurs de Charlie Hebdo, ils n’ont pas tapé au hasard, ils ont touché aussi à quelque chose de Sacré chez nous, la liberté d’expression… Sacré contre Sacré.. C’est vrai que ça donne à réfléchir..
    Mais pas question de s’en tenir à ces cases auxquelles tu nous assignes, entre mépris pour les uns et condescendance pour les autres, amélies poulain d’un côté et opprimés incompris ou muets de l’autre.. Demain, j’espère que la mobilisation, dans son unité et sa diversité, saura nous montrer qu’il y a de quoi dépasser ces clivages stériles..
    Pourquoi ne pas imaginer que les évènements actuels pourraient laisser la place à autre chose ?
    Parions plutôt sur un futur Charlie Hebdo où des français d’origines diverses s’emparerons du crayon, et entre des dessins d’intelligence inégale (ne rêvons pas trop non plus!), nous sortirons des perles qui feront rire la majorité d’entre nous, toutes origines et croyances confondues..

  13. Pierlo - 10/01/2015 à 16:11

    Cher Cheri Bibi,
    Tu mets plein de bons mots sur des sentiments que je partage, et comme tu le soulignes très bien, Val avait donné au journal un odeur bien nauséabonde de politiquement correct.
    Mais aujourd’hui, dire « Je ne suis pas Charlie » est d’une connerie consternante.
    Pour répondre à tes questions, nous sommes touchés, nous pleurons car ces gens-là étaient des libre penseurs (ce qui n’est pas le cas d’autres relais de presse qui n’ont rien dans le ventre, dont le Figaro), et c’est pour cette seule raison et aucune autre qu’ils se sont fait buter.

  14. Bir - 10/01/2015 à 18:48

    Pertinence d’un article qui souffre par contre d’un oubli dans le choix rédactionnel du feu Charlie Hebdo dont fait état les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, en abolissant la notion de blasphème en France : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi »

    Je rejoints à cet effet l’article de l’humanité : http://www.humanite.fr/liberte-de-conscience-et-respect-de-la-laicite-562193

    Je suis d’accord avec vous sur plusieurs points, comme la récupération de l’émotion à des fins politiciennes, la communication utilisée à outrance et l’information en continue devant un anxiogène surpuissant, puis l’amalgame impulsif contemporain qui va se poursuivre à croiser le choc des civilisations entre elles comme des plaques tectoniques, qui soulèveront un tsunami d’indignation et finir par tout noyer dans des lois liberticides.

    Je suis abonné de Charlie Hebdo depuis 1998, j’ai commencé à le lire le cul sur le sable des chantiers, à rigoler de l’irrévérence envers les religions, les politiques, etc….Je n’étais pas toujours en accord avec la ligne éditoriale notamment celle de Val, mais la pluralité de leur connerie « irresponsable » m’a toujours animée et j’ai toujours apprécié cette liberté d’expression.

    Les assassinés n’ont jamais critiqués les musulmans, pas plus que les chrétiens et autres…Ils ont caricaturé leur dieu, et surtout l’intégrisme religieux, ce n’est pas du tout la même chose.

    Ce qui est « grave à puer » pour reprendre votre expression est le fait de laisser le religieux repaître ses brebis pour qu’au final il guide le monde devenu son cheptel. Charlie Hebdo a mené cela comme un combat, solitaire. Le verbe croire ne fait pas partie de mon vocabulaire, mais la laïcité est le fondement de mon identité.

    Demain j’irais cracher sur les tombes en marchant dans la rue au milieu des sous-citoyens, citoyens, et autres cons, puisqu’il faut absolument compartimenter tout le monde dans des cases comme à chaque fois qu’il faut que l’on présente nos différences. On n’ira pas tous pour le même ressenti, par contre on y sera pour démontrer que chacun s’est trouvé meurtri dans la même douleur : l’exécution de la liberté de conscience. Du moins j’ai la naïveté de le penser. Je n’ai aucun espoir que cette union change les préjugés, dès qu’il y aura une élection tout sera remis à plat, et dès qu’il y aura un nouvel contre-feux médiatique la sulfateuse embrasera les consciences. 1998 tout le monde s’embrassait dans le blanc black beur (toujours la séparation dans la speudo unité) pour qu’en 2002 la haine soit au second tour.

    Il est possible que j’ai pas tout compris des nuances, je vous témoigne de mon regard. Il m’apparaissait salutaire de signifier cette notion de blasphème et de laicité
    Cette nouvelle année 2015 fera date dans l’ironie, puisque les deux criminels qui ont tués une partie de la rédaction de l’hebdomadaire sont morts dans une imprimerie.

    On n’a qu’une vie de lutte pour l’accomplir, alors pour reprendre une citation de J-L. Trintignant:  « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple. » J’ai rigolé avec Charlie.

  15. Tanxxx - 10/01/2015 à 22:06

    merci, compagnon, il est bien ton texte. Et je suis pas Charlie non plus, et ça n’empêche pas d’être sidérée.
    à tout bientôt pour affronter la merde qui arrive

  16. Winston Montag - 16/01/2015 à 13:09

    Bonjour, et merci pour ce texte.
    Vous êtes sur la liste des liens référencés sur le Silence qui parle.
    Cordialement

  17. SEBILLET - 19/01/2015 à 22:15

    Si une même tuerie avait décimée la rédaction d’un autre journal,
    « le figaro » par exemple.Le choc aurait été pareil, vu la violence
    et la manière quelque peu expéditive du massacre. De la à me dire
    « je suis figaro » p’têt pas quand même. Tout comme j’ai pas défilé
    en revendiquant « je suis Charlie » ni en applaudissant les flics à tous
    les carrefours. Faut pas pousser! C’est leur métier,tout comme on a
    une armée de métier. Je ne sais plus qui a dit que la guerre était qu’elle
    que chose de sérieux et qu’il fallait la laisser aux professionnels. Je suis
    bien d’accord mais le problème c’est qu’il ne se contente pas de s’entretuer
    entre eux. Les victimes civiles se comptent par millions. Bon je digresse,
    revenons à nos soit disant martyrs qui ne sont que de vulgaires assassins et
    sacrément tordus. Depuis le 11 janvier,tous les journaux,TV,radios y vont de
    leur analyse et le problème des banlieue revient souvent. Ah,bon! y’a un blême
    en banlieue!pas possible. Sans avoir spécialement fréquenté celles de Paris.
    Je me souviens de Monsieur Valls, alors sinistre de l’intérieur, en déplacement
    dans la ZUP sud de Rennes. Station de métro fermée,du bleu marine en veux tu,
    en voilà! du galonné et du p’tit doigt sur la couture. Mouloud et Rachid occupé
    à tchatcher,sur un banc,à plus de 150 m de sa seigneurie ont été prié d’aller causer
    ailleurs. De la haine!certes! mais pas au point de sortir une kalach. faut être naïf ou
    très cons comme les 3 autres abrutis pour penser que ça va régler quoi que ce soit.
    Si cette fois-ci les caricaturistes étaient en première ligne,les juifs sont pas bien loin
    derrière,toujours.
    y’a comme un malaise et ce depuis un bail et là,il vient de monter d’un cran.
    Dans la tuerie généralisé, Dieu reconnaîtra les siens.
    Vous lui direz que vous ne me connaissé pas.

    Sinon j’ai pris connaissance de l’article de O.Cyran-Article11 dans un commentaire de l’Huma.
    Beaucoup de chose sur le site d’Acrimed, dont celui-ci :
    http://www.acrimed.org/article2960.html

  18. SEBILLET - 20/01/2015 à 0:43

    merde,mon message c’est imprimé tout de traviole.c’est pas grave voici autre chose que je voulais vous faire partagé:
    http://www.lignesdeforce.wordpress.com/2015/01/19/onfray-soutient-la-terrorisation-democratique-il-se-prononce-pour-un-patriot-act-a-la-francaise/
    ça à voir,c’est de la pensée de haute volée.
    De te volé dans les plumes,Onfray/tartuffe.
    Sinon liser ou reliser :DE GODZILLA aux classes dangereuses-Alfredo Fernandes,Claude Guillon,Charles Reeve,Barthélémy Schwartz.éditions:Ab irato 2007-8€

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