Quand rien ne va plus,
Quand on n’en peut plus,
Quand on a l’âme essorée,
Quand nos rêves sont brisés,
Quand l’horizon est bouché,
Quand on a du mal à respirer,
Quand notre cerveau est vidé,
Quand nos espoirs sont piétinés,
Quand on a tout donné et rien gardé,
Quand on s’est fait jeter sans préavis,
Quand on n’attend plus rien de la vie,
Quand on a renoncé à l’envie de picoler,
Quand on sait qu’on a été bien vite oublié,
Quand on est noyé, broyé, magané, lessivé,
Quand on a perdu ce pour quoi on se battait,
Quand la déception nous entraîne vers le fond,
Quand on passe ses journées à regarder le plafond,
Quand on a vu ce que donnaient les belles promesses,
Quand on se réveille seul alors qu’on rêvait de caresses,
Quand on ne peut réveillonner ni à Niouyork ni à Mourial,
Quand on va passer l’année avec le cœur qui crève la dalle,
Quand tout ce en quoi l’on croyait nous a bien fait la nique,
Quand on est trop romantique pour cette société égocentrique,
Quand chercher à comprendre et à se défendre ne mène à rien,
Quand on n’a plus goût à nib, plus de motivation, plus d’entrain,
Quand le manque est chaque jour, chaque nuit plus insupportable,
Quand bosser, boxer, bouffer ou baiser n’occulte pas l’irremplaçable,
Quand on ne reverra jamais les yeux qui nous disaient « Je t’aime ! »,
Quand on a envie de tuer tout le monde en commençant par soi-même,
Quand on ne peut plus regarder par la fenêtre sans avoir envie de sauter,
Il ne reste plus qu’une seule chose à faire pour avoir l’impression d’oublier…
Aller danser !
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La bonne année from Marseille l’cheribibi! d bz