ChériBibi se fait la belle (et la bête) (hiver carcéral 2014-2015)

Couverture Chéribibi n°9

La bannière de promotion de la sortie du Chéribibi n°9

5€ + 3€ de frais de porc




CHERIBIBEAT (musique populaire)

Page 4: Causerie avec Serge Gainsbourg
Gainsback for ChériBibi only !
Page 11: Reggaemotion : Jah T’Aime… Moi Non Plus
Gainsburn Babylone !
Page 12: Les Hérauts Du Peuple Sont Immortels : Judge Dread
Docs, bretelles & porte-jarretelles
Page 24: Le Petit Pervers Du Peuple : Jehan Jonas
Anarchie pornographique ou pornographie anarchiste ?
Page 39: Chanson Populaire : Cayenne
Je me souviens encore de ta première femme…
Page 41: Du Son Des Oubliettes : Chain Gang Blues
Casser des cailloux, ça groove !
Page 44: Causerie avec Jello Biafra
Rencontre trop exclusive avec le dernier vivant des Kennedy morts
Page 66: Chroniques skeuds
On a peut-être des goûts de chiottes mais on assume !
Page 74: Causerie avec Dawn Penn
No, No, No ? Yes, Yes, Yes !
Page 76: La Chronik Du Soulard : Shout !
Le Japon, ça soul
Page 86: Mondo Punk : Nipponk Part.3
Enfin la suite du début !

CHERIBIBIS (cinéma populaire)

Page 18: Délivrez-Nous Du Mâle !
Part.4 : On l’appelle Scorpion… et ton dard risque de s’en rappeler !
Page 42: Bobines Chéries : Le Party
Au moins, au Québec, les prisons sont chaudes
Page 58: Les Belles Histoires De L’Oncle Popaul : L’Épopée Du Oaïstern !
Ah, la Camargue, ses chevaux, ses cowboys et ses indiens…

CHERIBIBLI (BD & littérature populaire)

Pages 4 & 89: Verminax, le gredin de l’ombre
Notre grand feuilleton BD toujours à suivre par Tôma
Page 14: Bibillustr’ : Judge Dredd
est tellement balaise qu’il coffre même la bande dessinée !
Pages 25 & 67: Bébert l’as du hold-up
Noël au balcon, Pâques en zonzon…
Page 26: Mieux Vaut Chtar Que Jamais ?
Le polar, une affaire de taulards
Page 28: Causerie avec Abdel Hafed Benotman & Jann-Marc Rouillan
La prison, c’est très surfait, on est bien mieux dehors pour bouquiner !
Page 33: Chaque Âge Saccage Sa Cage
La chasse à l’enfant est (toujours) ouverte…
Page 36: Fils De La Haine
Caryl Chessman en différé du couloir de la mort
Page 38: Le Papelard C’est Bonnard : Les flics ont toujours raison !
Puisqu’on te l’dit
Page 67: Revue des zines des zautres car il y en a !
Page 68: Chroniques kinbous pour ligoter peinard
Page 69: Seule dans la foule
Une super BD de Nina Bunjevac à colorier soi-même !
Page 78: Chérie Noire : Au gré de ma blonde
Une nouvelle de DPC (D comme déveine, P comme poisse, C comme calvaire) dont tu nous diras des nouvelles…
Page 90: Abonne-toi et prends-en pour 3 ans (minimum)

Le tout pour 5 euros (+ 3€ de frais de port).

REVUE DE PRESSE

Meantime & Co_0001

(MEANTIME n°17)

Meantime & Co_0002

(UP THE ZINES ! n°16)

Trash Times 15Trash Times 15

(TRASH TIMES n°15)

Revoici le fanzine iconoclaste et foutraque qui sort un numéro tout 9…
(Psychovision.net)

Médusa N°26 & Chéribibi N°9 !? Les deux keupons du fanzinat cinéphilique et contre culturel hexagonal sont de retour ! Le nouveau numéro de MEDUSA est l’occasion de savourer plus de 200 pages couleurs de folie cinéphage (avec un petit article « westernien » de Jérôme Pottier le rédac’chef de Culture Prohibée) dont quelques entretiens savoureux (Claudio Simonetti, Ruggero Deodato, Gérard Kikoine et d’autres). Quant au dernier né de la bande à Lionel, il se ballade du comics culte (JUDGE DREDD) au film psychotronique (LA FEMME SCORPION), le coup de force de ce numéro à contre-courant (spécial police menottes prison) est de proposer une interview inédite de Serge Gainsbourg.
(Les Films De La Gorgone)

Gros fanzine A4 « pro » couleur et N&B, avec une grosse interview posthume de Gainsbourg + grosse interview de Jello Biafra des Dead Kennedys !, interview de Jean-Marc Rouillon (Action Directe) & d’Abdel Hafed Benotman, Judge Dread (reggae), Dawn Penn (rock steady), cinéma féministe, + dossier spécial « prison », comics + infos, articles, photos…
(sucette.kanalhysterik.com)

Cheribibi le fanzine qui jacte avec brio des cultures populaires sur fond de punk, de reggae et de cinoche des bas fonds. Un numéro spécial Police, Menottes, Prison. A l’inverse d’un flicard, Cheribibi c’est marrant, beau et intelligent !
(La Pétroleuse)

Ouargghhhh un nouveau n° de CHERI BIBI !!! Le n°9 !!! On aura attendu, mais ça valait le coup ! Blindé de chez blindé, comme d’hab’, avec une longue et passionante interview de Jello Biafra et des tonnes et tonnes de trucs sur Judge Dread, Jann Marc Roulian, Dawn Penn, les films de prison japonais, André Helena, etc etc etc !!!! Trop de choses pour tout citer mais y’en a pour tous les goûts ! Indispensab’. Chopez le vite.
(meantime42.blogspot.fr)

Chéribibi est typiquement le genre de journal qu’on aimerait trouver en garde-à-vue pour passer nos 24, 48 ou 96 heures peinards, entre deux insultes à l’encontre de la maréchaussée, une promenade chez l’OPJ chez qui on a rien à déclarer ou aux chiottes histoire de plus avoir envie de pisser ou chier pour le mois à venir. Soit dit en passant, je préfère préciser que c’est une blague : paraîtrait, même si c’est difficile à admettre, que des citoyennistes radicaux ou mous du genou nous lisent (… sans déconner ?). Faudrait pas que ceux et celles qui n’ont rien d’autre à foutre que de réformer le vieux monde se mettent en tête de proposer un partenariat avec les comicos pour faire entrer le Chéribibi en geôle histoire de les humaniser. C’est fou ce que les gens ont des idées à la con quand il s’agit de formuler les premières mesures, qu’elles soient citoyennes, donc, ou révolutionnaires. Bref.
Nous on rêve d’une bonne vieille gardav’ pour avoir enfin le temps de nous immerger dans le nouveau Chéribibi spécial Police Menottes Prison qu’on aurait réussi à planquer pendant la fouille – on vous dit pas comment -, avec un geôlier à insulter sous le coude, un mur à disposition pour graver deux trois conneries faussement politiques et une bonne vieille assiette de boulgour aux légumes du soleil pour nous sustenter. Ça manque de binouze, voire de Perrier, diront certains, certaines, mais comme le marmonne le porte clés « c’est pas le club med’ ici ! ». C’est pas faux, d’ailleurs si tu pouvais dire à mon voisin de cellule de fermer sa gueule, j’arrive pas à lire. La chose dite, bâtard, j’ouvre le sommaire, caracho comme d’habitude, histoire d’oublier tout autant ce pourquoi je suis là que la couverture qui fait mal aux yeux (pas celle pleine de pisse qui git dans le coin de la cellule margoulin… celle du Chéribibi !). Disons qu’on n’est pas trop sensible au côté graphique du bordel et il n’y a bien que le papillon qui nous console, en souvenir de l’émission du même nom. Mais bon, on peut pas faire que des couvertures qui déchirent, sans compter que l’intérieur est toujours aussi michto t’as vu avec ses 24 pages couleur sur 90 superbement composées (et imprimées, big up le ravin !).

Comme on est un peu con, on commence par l’interview exclusive de Serge Gainsbourg, dont on a un peu rien à foutre, mais qui, d’après notre rédacteur sans chef, l’a bien fait à l’envers à la presse bourgeoise nécrophage et spectaculaire marchande. Une rencontre fortuite dans le RER C avec Michel Narbonne, puis avec le photographe Marc Pataut, donne un document improbable où on apprend pas grand chose sinon que Gainsbourg aimait Rimbaud, Baudelaire, Huysmans et les écrivains de la seconde moitié du dix-neuvième siècle (ce qui n’est pas vraiment un scoop non plus), mais aussi, c’est vrai, qu’il kiffait Taxi Driver, Vol au dessus d’un nid de coucous et Délivrance. L’entretien, qui reste particulièrement singulier au regard des autres trucs qu’on a pas lu, devait d’abord paraître dans Le Soldat, un journal pour le droit des troufions. Du coup c’est marrant de lire ça avec des photos du chanteur, menottes au poings dans le commissariat d’Aubervilliers. Le tout est sympathique d’autant que la bafouille est décontractée mais ça reste à nos yeux au beurre noir relativement anecdotique, d’autant que le comico, c’est pas vraiment exotique, non ?

D’ailleurs, pour oublier l’odeur de la geôle, on préfère carrément fourrer notre zen dans l’entretien croisé avec Hafed Benotman et Jean-Marc Rouillan, profitant d’être reclus pour verser quelques larmes. La matonnerie n’y est pas pour rien dans la mort d’Hafed, il faut bien le dire, ce qui donne un goût assez particulier à cet entretien posthume (un de plus, faudrait penser à se cotiser pour marabouter cette revue aux tendances franchement psychopompes). Nous sommes vraiment très heureux de retrouver sa verve et son sourire dans les pages du Chéribibi, car il n’y a rien de tel que de le lire ou de l’écouter quand on se coltine les chtars ou les matons, pour reprendre confiance en soi et en l’humanité, et qu’au final c’est un bel hommage – et dessert – à l’ami et au camarade qu’il était pour tant de personnes à qui il manque amèrement aujourd’hui. Nique l’arlouche et nique la taule. Vive Hafed ! Voilà ce qu’on en dit, le cul tanké sur le béton de la cellule ou sur les bancs de la prison sociale.

C’est pas vraiment avec les chroniques de squeuds ou de fanzines qu’on se console (il y en a vraiment trop peu, seule vraie déception de ce numéro), mais ça permet de faire une petite pause, après s’être torché avec les pages du dernier Schnock et avant de se fader l’entretien avec Jello Biafra, ex-chanteur des Dead Kennedy’s, plus volubile au micro de Daniel que chez Télérama, ça va sans dire. L’histoire de cette interview, une fois n’est pas coutume, est rocambolesque mais pour le coup, elle n’est pas du tout anecdotique (l’interview, pas l’histoire) et c’est avec intérêt qu’on lit celui qui « marche sur la corde raide entre militantisme politique et décadence rock’n roll » et qui incite les punks ricains à voter (?) Ceci dit, point trop n’en faut des états-unis : c’est avec un certain soulagement qu’on fait vite teuf un petit détour par la soul nippone et l’histoire du punk au Japon en compagnie de Julien Sévéon, ou qu’on lit une petite interview de Dawn Penn, la chanteuse du terrible You don’t love me. Pour le reste, on a perdu assez de crédibilité skin en portant des shorts pour dire qu’on s’en carre de Judge Dread, au mieux, on danse dessus, bien dessus. Doc, bretelles et porte-jarretelles… ouais, ouais… On préfère encore le Judge Dredd malgré notre aversion pour la BD (sauf le respect de Verminax, Gomé, et de Nina Bunjevac), c’est dire.

Niveau cinéma, on aime bien le ouaïstern et les films de Joë Hamman tournés en Camargue autour de 1910 (mis en musique en direct et remis en perspective par Yzavé lors d’une truculente conférence ciné-concert). Mais on préfère la quatrième partie de Délivrez-nous du mâle avec cette fois, un topo (Jodorowski n’a rien à voir dans cette histoire) sur On l’appelle Scorpion, après une adresse bien sentie aux lecteurs misogynes et homophobes du canard (qui est un synonyme de journal, revue ou fanzine si vous avez perdu le fil…). Aussi étonnant que ça puisse paraître, nous n’avons jeté qu’un œil discret à ce qui jacte de littérature populaire, le titre du papelard sur Jehan Jonas nous causant peu (mais c’est assurément ce qu’on lira le plus prochainement), le fils de la haine, Caryl Chessman, pouvant bien patienter (sans mauvais jeu de mot pour celui qui a croupi dans les couloirs de la mort avant d’y être gazé), les bagnes d’enfants par Frank Sénateur ou le polar français d’après guerre et ses truands-écrivains par Gérard Lauve aussi, et réservant la lecture d’Au grè de ma blonde, la nouvelle de DPC (D comme déveine, P comme poisse, C comme calvaire), pour notre sortie de GAV, notre salut, ou le jugement dernier. On est content d’avoir signé l’article sur la chanson Cayenne de Parabellum en hommage au père Schulz qui a cassé sa pipe et aux copines tapineuses dont le rétablissement de la loi sur le racolage passif va précariser un peu plus le taf et on vous encourage toutes et tous, mauvais garçons et mauvaises filles, à lire la revue Chéribibi qui, si elle ne pousse pas au crime, bien que ça reste à prouver, nous accompagne plus qu’amicalement dans cette autre épreuve qu’est la case justice ou prison, corollaire de la rue pour les classes dites dangereuses ici, criminelles là, populaires partout. On connait la musique, autant que Daniel, c’est pour dire. Du coup (de matraque) offrons à la police qu’on aime – de loin – « du feu et une bonne bouteille » et dédicaçons cette lecture enthousiasmante à la mémoire de Lahoucine, Hakim, Ryad et tous les autres morts sous les coups des lardus et à leurs familles qui luttent contre les violences policières – autant dire contre la police tout court. All Chéri Are Bibi !

p.s : pas de GAV, Dieu nous en garde (autant dire que…), mais on a quand même fini par trouver le temps de lire l’article sur Jehan Jonas et la prose de notre DPC préféré. Et on regrette pas le voyage outre-atlantique, vu qu’elle nous parle cette foutue nouvelle. Évidemment, c’est nous prendre par les sentiments que de transformer le Dracula de Stoker en arme par destination. Et évidemment qu’on a déjà tous pensé à arrondir nos fin de mois en trainant nos sambas trouées au salon du livre ancien. Mais ce ne sont que des détails d’une histoire bien ficelée qui sent la cyprine, le foutre et le vécu, dotée, ça va avec, d’une langue fleurie. Tellement bien dotée d’ailleurs, qu’on enjoint le gaillard à s’atteler sérieusement à l’écriture – ce qu’il a déjà sûrement fait – comme il encourageait il y a quelques temps notre ami Moine à fanziner, ce qui ma foi est une très bonne idée. Pour l’heure, DPC-vous de lire Chéribibi (j’te valais bien un jeu de mot pourri sur ton patronyme). Nous on ferme la boutique.
(zamdatala.net)

Keuwah ? Vous ignorez tout du cinéma jamaïcain ? Des punks iraniens, pakistanais ou birmans ? Du western Zapata ? De la littérature skinhead de Stewart Home ? Des films de série Z aux héroïnes crypto-féministes ? De la Black panther culture ? Des bouquins de S. F. érotiques ? Et les noms de Don Letts, Derrick Morgan, Rico Rodriguez, The Stalin ou The Slits ne vous évoquent strictement rien ? Ok, inutile de continuer ce petit jeu de name dropping jusqu’à ce qu’une petite lueur s’éclaire enfin au fond de vos yeux, on a compris, vous ne lisez pas ChériBibi tout simplement ! Or à ChériBibi, « c’est la marge qui tient les pages (Godard) », sans pour autant que ces pages soient réservées à une poignée d’happy few férus de cultures alternatives. Menée depuis 2007 de main de (sans dieu ni) maître par deux fanatiques des mauvais genres, la revue, « paraissant approximativement tous les 6?mois » (hum? ! voir un peu plus), et tirée à 3 000 exemplaires, a pour principe de vouloir « causer de trucs plutôt méprisés par l’intelligentsia “militante”, de redorer le blason d’œuvres “populaires”  », et « permettre à tout un chacun de prendre conscience qu’il est l’acteur de sa propre culture ».
(CQFD n°130)

Mejor, on trouve dans Chéri Bibi des bafouilles de Mathieu Leonard sur le blues et les chants de coton. Aussi un historique de Cayenne en chanson. Que du bonheur mais fo des lunettes de pro pour lire ce fanzine !
(Zorglub, cqfd-journal.org)

C’est le dernier numéro de Chéribibi dans les unités, il se compose d’un dossier spécial « Police Menottes Prison », dialogue laconique que l’on doit au commissaire Gesberg (Michel Galabru) dans le film Subway de Bulle Caisson (patronyme de Luc Besson après son film aqueux Le Grand Bleu).
La prison, brrrrrrrrrrr, sujet pour le moins atypique tant il demeure cadenassé de préjugés.
La sûreté ici c’est que c’est le fanzine Chéribibi qui ouvre les portes du pénitencier.
Confidence pour confidence comme le chantait Jean Schultheis en 1981, je ne suis jamais allé en zonzon. Je ne me suis jamais senti pousser des ailes pour voler. J’aurais très bien pu faire le mariole avec les mauvaises fréquentations du lycée professionnel en perpétuant par camaraderie leurs délits, mais j’ai gardé très peu d’amis de cette période, d’une part parce juste après tu rentrais directement dans la vie active, et puis que nous n’avions jamais eu droit aux soirées étudiantes des études classiques pour se remémorer de bons souvenirs par la suite. Mis à part ce paquet de bière chaude à descendre sur une voie ferré le mercredi après-midi avant de retourner à l’internat. Donc tu préfères oublier cette époque et ces gars passés pas la case prison. Alors la visite au parloir me semble très délicate pour renouer des liens. Puis aller les voir en taule pour leur rappeler le bon vieux temps de l’humour rêche et leur dire de but en blanc : « Whaouuuuuuu tu en as une grande maison  » Alors que tu sais très bien au fond de toi que ce type de colocation est navrante au possible.
Non comme vous pouvez le constater ce n’est pas simple de parler de prison. Pourtant le Chéribibi il fait ça bien. Et pourquoi il le fait bien hein ?
POPULAIRE !
Ce n’est pas un gros mot mais le synonyme qui correspond le mieux à ce fanzine touffu et bigarré, qui racle dans les bas-fonds de la cinéphilie un corollaire à sa passion pour les ruelles musicales et à la littérature de gare, de bistrot, bref dans tous les endroits où le peuple se nourrit de culture propre à son éducation. Chéribibi fait figure d’esthète en la matière.
ÉRUDITION !
Ce n’est pas un gros mot mais le synonyme qui correspond le mieux à ce fanzine touffu, bigarré. Tant ici on honore la culture de masse en l’électrisant sans arc électrique pour les yeux.
Le sommaire est alléchante, encore une fois, divers et varié. Le zine est découpé en plusieurs rubriques. Celle « Les Hérauts Du Peuple Sont Immortels » est consacré à Judge Dread le chanteur, ne pas confondre avec la rubrique d’après sur Judge Dredd. Ouiiiiiiiiiii le juge stakhanoviste ultime de la BD 80’s, mieux qu’un berlingot de Mir, il fait tout à la fois : Flic, juge. Bam, bam ! Plus fort que Fouché, Poniatowski, Pasqua, Sarko, Guéant, Valls réunit c’est Judge Dread.
Le chéribibi est tellement fort qu’il est capable d’une causerie inédite et posthume de Serge Gainsbourg. Ouaie, et il paraît même que le père Lachaise s’est pris le tabouret quand il a appris la nouvelle.
Il est vraiment dingue ce fanzine nan ? Et à la rubrique « Le Petit Pervers Du Peuple » c’est Jehan Jonas à l’intitulé pour le moins explicite : Anarchie pornographique ou pornographie anarchiste ?
Personnellement je me tâte, et toi chéri ?
Bon après il y a une très cool big causerie avec Jello Biafra.
Le Jello a consenti une seule ITW dans l’hexagone, véridique, et c’est dans Chéribibi, je ne sais pas ce que DPC fait avec sa langue mais ça marche avec le vieux ricain en tout cas. On sait qu’il n’est pas avare dans la discussion Jello, là il t’en fout une pleine tartine ici, hé, hé !
Depuis le temps qu’il rabâche son ironie iconoclaste à des jeunesses cloquant sur place, ça aurait pu lui passer, bah  nan ! Biafra a autant la dalle en ce qui concerne l’injustice qu’à ces débuts, c’est même devenu si rare aujourd’hui en une époque égocentriste qu’il apparaît comme les hippies dans les seventies.
Un peu plus loin il y a la chanson « Cayenne » de Parabellum en hommage au père Schulz qui a cassé sa pipe, décidément ce N°9 est criblé d’hommage.
Pour les bobines, il est question d’une qui pique avec « La Femme scorpion » interprétée par Meiko Kaji (? ???) et réalisé par Shunya Ito, je ne connais pas du tout cette franchise mais cela donne envie de connaître cette femelle au dard vengeur.
La rubrique « les Belles Histoires imaginaires de L’Oncle Popaul » avec L’Épopée Du Oaïstern ! est assez jubilatoire, c’est une nouvelle causerie posthume mais inspirée par les faits réels d’un frenchie Joë Hamman, qui part conquérir son rêve américain avec des cheveaux camarguais pour concevoir des westerns avec de vrais indiens.
Vous pouvez compter sur la BD vintage Verminax, le gredin de l’ombre. Tiens je me disais qu’en fait derrière ce côté suranné, le Chéribibi entretient (au delà de ces ITW posthume et autres hommages) un caractère démodé qui lui sied si bien et nous change de cet aspect lisse contemporain, moutonnier d’une esthétique tape à l’œil mais vide de sens, mis à part celui de servir la soupe froide.
Ce fanzine est un partisan de la culture populaire, donc le polar est une affaire de taulards, de ce fait il y a une causerie avec Abdel Hafed Benotman (R.I.P) & Jann-Marc Rouillan (Action Directe), mais ouiiiiiiii carrément quoi !
Puis évidement quelques chroniques de disques punk, pounk, ska, uhhhhhhhhhhhh, de bouquins, de fanzines (pas le mien comprends pas ?!?)
Et pour le final « Au gré de ma blonde » qui est une nouvelle nouvelle de DPC (D comme déveine, P comme poisse, C comme calvaire), le gars conduit la prose comme une DéeSse, il jacte en titi parisien et pour un méditerranéen comme moi c’est sacrément exotique. Le tout pour 5 euros, éventuels frais de ports compris.
Le Chéribibi c’est aussi classe qu’un hit de chez Stax !
(wallabirzine.blog.free.fr)

Comment ça, vous n’avez pas l’intention d’obtempérer ? Vous désirez goûter à l’annuaire après une fouille au corps dans les régles de l’art ? Un p’tit séjour à « l’hôtel des gros verrous » vous tente t’il ? Vous allez vite comprendre à qui vous avez à faire, les têtes de lard nous on s’en délecte. Si après vous avoir mis les « poings dans les I », vous n’avez toujours pas pigé, on vous donnera un peu de lecture ! Le « Cheribibi N°09 » est un spécial « Police-Menottes-Prison ». ça commence fort avec une interview garde à vue exclusive du sieur Gainsbourg, cette interview a été réalisée par Michel Narbonne (fin 1980) pour « le soldat » (journal des comités de soldats en lutte de 1976 à 1986). Une page d’extraits de cette interview avait été publiée en février 1981. Durant cet interrogatoire il est question de cinéma, de musique, de peinture et de l’armée…
JUDGE DREAD et JUDGE DREDD se retrouvent embastillés dans le même placard. Les « Donzelles » ne sont pas en restes avec le quatrième volet de « délivrez-nous du mâle ! », qui cause de la face féministe du cinéma populaire, et plus particulièrement de femmes en « zonzon ». y’a aussi le poteau JEHAN JONAS, celui-là même qui a chanté « flic de Paris » (en 1967). Même que la chanson n’était pas sa seule activité, il a donné dans le « olé-olé » l’frangin !
Vous pourrez vous nourrir les yeux avec « Mieux vaut chtar que jamais – le polar français d’après-guerre, ses truands-écrivains et ses lieux concentrationnaires », où des : PIERRE VIAL, ANGE BASTIANI, ANDRE HELENA…sont à l’amande.
Une causerie croisée de ABDEL HAFED BENOTMAN et JANN-MARC ROUILLAN : « l’écriture est une résistance », deux auteurs qui ont séjourné à « l’hôtel des gros verrous » pour des raisons différentes. ABDEL HAFED BENOTMAN y cumula dix-sept piges pour diverses « ponctions bancaires » et JANN-MARC ROUILLAN, en liberté conditionnelle depuis le 18 Mai 2012, écopa de vingt-quatre ans de cabane pour ses activités au sein d’ACTION DIRECTE.
Après les « costauds » et les « frangines », les « marmots » se retrouvent derrière les barreaux : « Chaque âge saccage sa cage – Littérature populaire des bagnes de gosses ».
Un article bien léché sur CARYL CHESSMAN auteur qui « goûta » au trou et en fit son cheval de bataille. Il fût éxécuté le 2 Mai 1960 dans la chambre à gaz de Saint-Quentin, il n’avait pas trente-neuf ans. CARYL CHESSMAN aura toujours clamé son innocence, et le jour de son éxécution une erreur de numéro de télèphone ne lui permis pas de profiter d’un nouveau sursis.
Dans la rubrique : « le papelard c’est bonnard ! », ce sera « les flics ont toujours raison ! » d’ ANDRE HELENA dont il est question.
»Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants d’Cayenne, à bas ceux d’la sûreté ! », qui n’a pas repris en choeur ce refrain ? Vous saurez tout ce que vous avez voulu savoir, et plus encore, à propos de ce pamphlet venimeux chanté haut et fort par le regretté SCHULTZ. Un p’tit tour chez les ricains : « Chain gang blues », avec leurs fermes-prisons et pénitenciers au Sud du pays, où ALAN LOMAX et son Père JOHN LOMAX enregistrent entre 1933 et 1947 une multitude de « Prison worksongs ». Toujours dans le thème carcéral, la rubrique « bobines chéries » nous présente « le party » de PIERRE FALARDEAU.
C’est au tour de JELLO BIAFFRA de tâter de l’interrogatoire musclé, et il crache l’morcif sur quatorze pages ! Tout y passe : musique, cinéma, politique, il est bavard le bougre.
Si vous en pincez pour les belles histoires de « Oaïstern » l’Oncle Popaul vous en racontera des plus « bat », car il s’agit de celle de JOË HAMMAN le pionnier du western européen.
La môme DAWN PENN, qui se fit connaître en Jamaïque (en 1967) en interprétant « No you don’t love me », passera un mauvais quart d’heure face au commissaire « Dan » bien connu dans les bas-fonds de Paname pour ses mornifles dévastatrices. Toute cette agitation vous aura sûrement mis le gosier en éveil. Avaler une lichée de gnôle frelatée ne pourra que vous épanouïr le rictus. « La chronique du soulard » vous proposes un choix de nectars venus du pays du soleil levant tous aussi SOUL les uns que les autres.
Le commissaire « dan » nous balancera une de ses nouvelles dont il a le secret : « Au gré de ma Blonde », où il est question d’amour, mais pas que…Après des allez-retour entre Paname et le Québec, c’est du côté du Japon que vous irez vous décrasser les esgourdes à grand coup de « nipponk », ce sera le troisième volet. Comme les « costauds » de CHERIBIBI ne sont pas bégueules vous pourrez vous délecter les méninges de chroniques disques, zines, bouquins, et aussi de quelques BD. Des BD il y en a aussi dans l’ CHERIBIBI : NINA BUNJEVAC (« Seule dans la foule »), TÔMA (« verminax »), GOMÉ (« Bébert l’as du hold-up »). Vous trouverez, outre de la page à lire et à relire, des tonnes de références à vous vider l’morlingue et faire exploser votre bibliothèque ou vidéothèque. Un léger bémole dans l’potage pour les vieux (comme moi) qui ce sont usés les mirettes pendant des piges à lire des zines où la mise en page laissait place à la mise en rage, certaines fois les « Polices » (encore eux ! Mais qui les a appellé?) de caractére sont un peu faiblardes et malgré mes hublots, ça m’fatigue le visuel ! Enfin, vous l’aurez compris si le port des menottes, les têtes à têtes avec le commissaire « Dan » ne vous fouttent pas les chocottes, ruez-vous sur le CHERIBIBI N°09 (et les z’otres aussi d’ailleur ) ! Vous n’en ressortirez pas indemne, mais qu’est-ce que c’est bon.
(hirsutefanzine.wordpress.com)

Lisez Chéribibi ! Le meilleur magazine de culture populaire du monde !
Le Chéribibi N°9 est enfin sorti !
Trop forts : Cette fois-ci, ils ont interviewé Gainsbourg ! Entretien inédit ! Et plein d’autres choses passionnantes !
92 géniales pages de culture populaire pour seulement 5€ ! Ces gens n’ont aucun sens du business, ils perdent même de l’argent en vous envoyant le journal par La Poste. A ce prix là, achetez-vous les autres numéros encore disponibles, tous formidables.
(polemixetlavoixoff.com)

Revue de culture populaire au sens large, pour ceux qui connaîtraient pas encore, Chéribibi c’est clairement le haut du panier de la presse alternative, avec une diffusion relativement large puisqu’il est imprimé à 3000 exemplaires. Fidèle à lui-même avec ce numéro 9 spécial prisons, il nous cause de musique (le chansonnier anar Jehan Jonas, les débuts du punk au Japon, l’histoire du morceau « Cayenne », le skinhead Judge Dread, la musique née dans les prisons américaines des années 50/60…), de cinéma (avec un excellent article sur la trilogie japonaise des Scorpion, dont le premier, « La femme scorpion », est un film de prison à fort relent Rape & Revenge, histoire de poursuivre sur la thématique des femmes qui se laissent pas faire –cf le dossier R&R du précédent Chéribibi-, un article sur « le Party » de Pierre Falardeau et un texte fort intéressant sur un réalisateur de western des débuts du cinéma dont j’avais jamais entendu parler) et de livres (les polars écrits par des taulards, la littérature populaire sur les bagnes pour enfants…), une longue interview de Jello Biafra, une autre de Jean-Marc Rouillan et Abdel Hafed Benotman… Et puis comme d’habitude une nouvelle où l’on retrouve le charme du genre roman noir (mais aussi un peu trop ses lourdeurs à mon goût).
(SUICIDE BORD DE MER n°3)

Le sous-titre de ce numéro c’est Police Menottes Prison et c’est donc le thème principal de cette revue alternative de culture populaire comme ils disent ! Mais pas le seul.
Un n°9 qui commence fort par une longue interview, intéressante et partiellement inédite de Serge Gainsbourg réalisée en 1980. Puis on enchaine avec un instructif papier sur la relation que la Jamaïque à entretenue avec la musique du grand Serge. On poursuit avec une présentation de Judge Dread le reggaeman anglais obsédé, Judge Dredd le perso de comics, la partie 4 de la série d’articles sur les femmes dans le cinéma de prison… On nous fait découvrir ensuite l’auteur de roman érotique Jehan Jonas ; certains polars français populaires de l’après-guerre et leur rapport à l’incarcération. S’en suis un dialogue entre 2 écrivains qui sont aussi passés par la case prison : Abdel Hafed Benotman et Jann-Marc Rouillan.
On parle aussi de littérature populaire et des bagnes pour enfants + Caryl Chessman. L’histoire de Cayenne : la chanson. Les Chain Gang Blues. Un hommage au cinéaste québécois Pierre Falardeau. Une longue (14 pages quand même) interview exclusive avec Jello Biafra qui est toujours aussi passionnant !
8 pages sont consacrées à la saga de Joë Hamman le créateur des premiers westerns européens (tournée en Camargue), palpitant !
Des chroniques disques, zines, livres, BDs. Une bande dessinée signée Nina Bunjevac. Et encore une interview de la chanteuse jamaïcaine Dawn Penn (from 67 ‘til now).
Plus une nouvelle inédite de DPC (noire, forcément noire).
On clôture par la 3ème partie du dossier sur les premiers groupes Punk nippon !

P.S : si Chéri Bibi est une réalisation collective, son ‘taulier’ vient de publier un bouquin consacré à NUCLEAR DEVISE « 1982/1989 Histoire d’un groupe Rock Alternatif » (qui est vendu accompagné d’un CD 20 titres) pour tout savoir : http://www.nuclear-device.com/
(voixdegaragegrenoble.blogspot.fr)

Le fanzine « Multiculturel Populaire » de Daniel part dans tous les sens et fait feu de tout bois : cinéma féministe, littérature de prisonniers, BD, nouvelle noire écrite par Daniel, rocksteady, soul et punk japonais et même une interview en partie inédite de 80 de Serge Gainsbourg. Mais le gros morceau de ce fanzine très pointu et éclairé, ce sont les 13 pages consacrées à Jello Biafra avec une longue et passionnante interview où l’ex Dead Kennedys parle de l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui, de musique et de politique, d’éducation et de la vie et ce avec une grande complicité avec son interlocuteur Daniel, car Jello est un fan de Chéribibi même s’il ne pratique pas le français !
(PUNKULTURE n°3)

J’ai eut le numéro 9 spécial prison dans les paluches et c’est toujours un sans faute : interview de Gainsbourg, Jello Biafra, Dawn Penn, l’écrivain Abdel Hafed Benotman et Jean Marc Rouillan sur la prison, fausse interview du cowboy français Joe Hamman,. La prison dans la culture populaire est analysée à travers des articles sur la chanson populaire, la littérature et un article passionnant sur une série de films japonais mettant en scène l’héroïne Scorpion. Toujours une multitude de BDs, illustrations… J’ai juste pas accroché à la nouvelle ou des djeuns de cité parlent comme en 1930. Indispensable comme toujours.
(APATRIDE n°14)

– Tu peux aller faire un p’tit tour sur le site du super zine* de culture populaire; (Populaire: Qui appartient au peuple, qui concerne le peuple, issu du peuple (dictionnaire Larousse)), le fameux CHERIBIBI ! (et pourquoi pas t’y abonner ?). Très bonne lecture et de la musique à écouter à droite à gauche… Dans le dernier # une interview exclusive de Gainsbourg ! Et une de Jello Biafra (dead kennedys / alternative tentacles/…)
*Je parle encore de « Zine » au sujet de Chéribibi, bien qu’ils le nomment « revue » et y ressemble, car il y a un peu plus de 25 ans cette aventure commença sous cette forme et bien que le nombre de tirages ait augmenté et que le mode d’impression et de façonnage ait changé, la façon de le faire et de le distribuer reste la même.
(http://happen-bordeaux.fr)

Désolé Trust, tu étais le zine qui me laissait ces dernières années la plus forte impression. Tu étais. Maintenant, il y a Chéribibi, le meilleur zine lu ces dernières années, loin devant tout ce que j’ai pu lire. Le Chéribibi s’est spécialisé dans la culture populaire, celle des bds, du cinéma bis, de la littérature de gare, de la musique. Et avec classe monsieur ! Des types qui écrivent avec amour et respect sur les polars ou sur les comics, c’est rare. Et si en plus, ils te montrent que c’est loin d´être con, cette culture populaire, tu t’inclines en dévorant les pages. Les interviews sont au diapason des articles de fond avec une exclusive du père Gainsbourg, une autre bien coolos du Jello Biafra et un entretien passionnant avec Jean-Marc Rouillan. Le clou de ce numéro est l’article sur les westerns francais du début du XXème. Bebel a eu de beaux prédécesseurs niveau cascade.
(laquatriemeequipe.blogspot.fr)

Chéribibi : édité à Ivry-sur-Seine depuis 1995, traite des cultures populaires, c’est-à-dire qui émanent des personnes, de la vie quotidienne, et s’inscrit en porte-à-faux des cultures de masse ou des cultures institutionnalisées. Se distingue par son franc-parler et sa maquette dérivée des fanzines punks.
(BULLETIN DES BIBLIOTHÈQUES DE FRANCE n°6)

Chéribibi c’est qui, c’est quoi ? C’est… C’est un fanzine génial qui ne ressemble à rien. Et quand il ressemble à quelque chose, c’est que c’est les autres qui ont copié !
(LE VILAIN PETIT CANARD n°5)

Cheri Bibi fanzine is a particular favorite – there’s something about the approach and layout of it that always strikes me.
Riot 77

Le dernier numéro de la revue Chéribibi (n°13)

Chéribibeat

Numéros parus

La couverture du ChériBibi n°1
La couverture du ChériBibi n°2
La couverture du ChériBibi n°3
La couverture du ChériBibi n°4
La couverture du ChériBibi n°5
La couverture du ChériBibi n°6
La couverture du ChériBibi n°7
La couverture du ChériBibi n°8
La couverture du ChériBibi n°9
La couverture du ChériBibi n°10
La couverture du ChériBibi n°11
La couverture du ChériBibi n°12
La couverture du ChériBibi n°13
VERMINAX LE GREDIN DE L’OMBRE  Une bande-dessinée de Tôma Sickart
4 CD BEFORE REGGAE 1951 – 1962

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