Bordel aqueux, à peine remis d’un été abusé façon born to lose, live to swim, j’m’apprêtait à « profiter » d’un retour au chômedu à l’insu d’mon plein gré pour écraser ma gueule sur l’oreiller quand un rapport informatique automatique m’averti qu’il y avait d’la visite sur le Chéribiblog…
Comment ? Y’en a vraiment qui lisent ces pages virtuelles ? Qu’ouï-je ? Y’en a des qui attendent même p’t’être un Chéribibi n°6 pour leur petit noël 2010 ? Franchement, vous avez rien d’autre à lire ? Moi qui croyait qu’à l’ère de Facebook le bibi était rangé au rayon des antiquités…
Bon. Le temps d’me lever du pied gauche, d’mettre une vieille K7 de psychobilly dans l’poste et d’réchauffer l’thé au riz élaboré la veille, promis, j’remet l’cœur à l’ouvrage.
Surtout que y’a tout un tas d’trucs qu’on a fait dernièrement sans vous mettre au parfum. C’est mal.
Par exemple, le traditionnel Chéribibeat Sound System du stand des chômistes en colère de l’APEIS à la Fête de l’Huma, ou pour la 4e année consécutive notre participation à la JIMI (la journée des musiques indépendantes dans le cadre du FestiVal de Marne)… Pis on prépare de grandes choses pour 2011 !
La révolution? Non, plus petit quand même…
Bref, parmi les bonnes résolutions de cette rentrée des classes en lutte, alimenter avec beaucoup plus de régularité ce Chéribiblog n’est pas des moindres. À venir donc par ici: des chroniques de films, livres, zines, skeuds en pagaille ! D’une part ça permettra de coller à l’actualité, d’autre part ça libérera de la place dans le Chéribibi en papier (qui reste not’ priorité, n’en doutez pas !)…
En attendant (qu’on ait le temps), on s’quitte momentanément sur une belle image de not’ collaborateur résistant Boris Semeniako pour mieux se retrouver dans la rue histoire de tousser ensemble contre ces salopiots qui veulent, les veules, nous exploiter jusque dans l’tombeau !
4 commentaires | Ajoutez le vôtre
Ne le prenons pas, abolissons-le !
Petit malin, pour abolir le pouvoir, il faut avoir le pouvoir… de le faire. 😉
Tu as donc une bien grande confiance en l’humaine condition pour croire, qu’une fois au pouvoir, quelqu’un fera tout pour l’abolir… Tout comme la fin n’a jamais justifié les moyens, tu ne pourras jamais construire une société sans pouvoir en commençant par le prendre, amha! 😉
Hum; t’as pas pigé ce que je voulais dire (pour abolir un pouvoir quelconque, il faut se donner les moyens, -donc le pouvoir- de le faire). Pas grave, on s’en causera ailleurs et plus longuement. All power to the people !